Targeting PD-1/PD-L1 in Non-small Cell Lung Cancer: An Update from ESMO 2016

AUTEURS CONSULTANTS :
Alain Brassard, M.D., FRCPC; Richard Langley, M.D., FRCP(C); et Yves Poulin, M.D., FRCPC

Alain Brassard, M.D., FRCPC
Professeur,
Division de dermatologie et des sciences de la peau,
Université de l’Alberta

Richard Langley, M.D., FRCP(C)
Professeur de dermatologie,
Directeur de recherche,
Division de dermatologie,
Département de médecine,
Université Dalhousie

Yves Poulin, M.D., FRCPC
Professeur clinique agrégé,
Division de dermatologie,
Département de médecine,
Université Laval
Hôpital Hôtel-Dieu de Québec President,
Centre de recherche dermatologique du Québec

 


Introduction

Les traitements systémiques biologiques font partie intégrante de l’arsenal thérapeutique contre le psoriasis modéré à sévère1. Les inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (tumor necrosis factor ou TNF) et l’inhibiteur des interleukines (IL) 12 et 23 ustékinumab sont des agents bien établis et, au cours des deux dernières années, deux autres agents importants se sont ajoutés à la liste, soit les inhibiteurs de l’IL-17 ixékizumab et sécukinumab, dont l’utilisation est approuvée au Canada2. Un autre inhibiteur de l’IL-17, le brodalumab, a récemment été approuvé aux États-Unis (É.-U.) et devrait l’être au Canada dans un proche avenir.

La réunion scientifique annuelle de l’American Academy of Dermatology (AAD) est l’une des conférences les plus importantes au cours desquelles sont présentées les nouvelles recherches sur les agents existants et émergents. L’événement de cette année, tenu à Orlando, en Floride, du 3 au 7 mars, a montré une fois de plus que la prochaine vague d’agents biologiques puissants contre le psoriasis modéré à sévère viendra de la classe des anti-IL-23 (p. ex. le guselkumab, le tildrakizumab et le risankizumab).

Le présent rapport résume les principaux faits saillants des nouvelles recherches sur les inhibiteurs de l’IL-23 présentées à la réunion 2017 de l’AAD. On y décrit également les résultats de recherches qui améliorent notre compréhension de l’efficacité, de l’innocuité et de l’utilisation clinique des agents biologiques déjà approuvés.

Nouvelles recherches sur les agents anti-IL-23

GUSELKUMAB. Les principaux résultats de l’une des études pivots sur le guselkumab, VOYAGE-1, ont été présentés lors de la réunion scientifique de la European Academy of Dermatology and Venereology (EADV) à l’automne 20163. Les principaux résultats de deux autres essais pivots, VOYAGE-2 et NAVIGATE, ont été présentés à la réunion 2017 de l’AAD4,5. Les résultats des études VOYAGE-1 et VOYAGE-2 ont également été publiés dans le numéro de mars 2017 de la revue Journal of the American Academy of Dermatology6,7.

Dans l’étude VOYAGE-2, les patients étaient répartis aléatoirement pour recevoir soit le guselkumab à 100 mg les semaines 0, 4, 12 et 20, soit un placebo les semaines 0, 4 et 12, suivi du guselkumab à 100 mg les semaines 16 et 20, soit l’adalimumab à 80 mg la semaine 0, suivi de la dose de 40 mg la semaine 1, puis toutes les deux semaines jusqu’à la semaine 234. Les critères d’évaluation coprimaires étaient la proportion de patients du groupe guselkumab, p/r à ceux du groupe placebo, obtenant une amélioration d’au moins 90 % de leur score à l’indice de surface et de gravité du psoriasis PASI 90 (Psoriasis Area and Severity Index) et un score de 0 (résolution) ou de 1 (maladie minimale) à l’échelle d’évaluation globale de l’investigateur IGA (Investigator’s Global Assessment) à la semaine 16. Les principaux critères d’évaluation secondaires étaient les mesures de l’efficacité du guselkumab p/r à celle de l’adalimumab à la semaine 24.

Comme ce fut le cas dans l’étude VOYAGE-1, le guselkumab s’est révélé supérieur au placebo à l’égard des deux principaux critères d’évaluation. La proportion de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 et un score IGA de 0 ou 1 avec le guselkumab à la semaine 16 a été de 84,1 % et 70,0 % (p/r à 8,5 % et 2,4 % avec le placebo; p < 0,001 pour les deux comparaisons), respectivement4. Les proportions de patients ayant obtenu des réponses PASI 75, PASI 90 et PASI 100 à la semaine 24 ont toutes été significativement plus élevées avec le guselkumab qu’avec l’adalimumab (Figure 1a)4. Les différences entre les groupes pour chacun de ces critères d’évaluation ont également été statistiquement significatives à la semaine 16. De même, les réponses IGA ont été supérieures avec le guselkumab p/r à l’adalimumab à la semaine 24 (Figure 1b)4. Comme ce fut le cas dans l’étude VOYAGE-1, le guselkumab a été bien toléré, son profil d’effets indésirables étant semblable à celui de l’adalimumab4. L’étude VOYAGE-2 comprenait également une période d’interruption et de reprise du traitement à répartition aléatoire7. Chez les patients qui ont obtenu une réponse PASI 90 et qui ont ensuite été répartis aléatoirement au groupe soumis à une interruption du traitement, l’effet thérapeutique du guselkumab a persisté. Le délai médian avant la perte de la réponse PASI 90 a été de 15,2 semaines7.

Au cours de la réunion 2017 de l’AAD, des données additionnelles provenant des études VOYAGE-1 et VOYAGE-2 ont également été présentées. L’une des analyses a montré que la réponse au guselkumab était uniforme dans tous les sous-groupes pré-déterminés, selon les données des deux études8; une autre analyse a montré la supériorité du guselkumab p/r à l’adalimumab pour ce qui est du cuir chevelu, des ongles et des mains/pieds dans l’essai VOYAGE-19; une analyse semblable des données de l’étude VOYAGE-2 a validé les résultats relatifs au cuir chevelu et aux mains/pieds, tandis que la différence en ce qui a trait aux ongles s’est révélée non statistiquement significative1010.

L’un des autres ensembles de données présentés à la réunion 2017 de l’AAD était les résultats rapportés par les patients (RRP) avec le guselkumab, p/r à l’adalimumab, dans l’étude VOYAGE-111, et ce, au moyen de l’outil auto-administré appelé PSSD (Psoriasis Symptoms and Signs Diary), validé pour l’évaluation des signes et symptômes du psoriasis. Les patients traités par le guselkumab ont fait part d’une plus grande atténuation de leurs signes et symptômes du psoriasis, tels que mesurés dans leur carnet journalier PSSD. Les proportions de patients ayant obtenu une amélioration cliniquement significative de leur score de symptômes à la semaine 48 ont été de 81,0 % avec le guselkumab et de 60,1 % avec l’adalimumab (p < 0,001)11. Pour ce qui est du score des signes, les proportions ont été de 82,2 % et 63,3 % avec le guselkumab et l’adalimumab, respectivement (p < 0,001)11.

Une autre étude clé ayant démontré l’utilité du guselkumab chez les patients atteints de psoriasis modéré à sévère est l’étude NAVIGATE, laquelle a évalué l’efficacité du passage de l’ustekinumab au guselkumab chez les non-répondeurs5, 12. Dans cette étude, 871 patients ont reçu initialement l’ustekinumab en mode ouvert (45 ou 90 mg selon le poids) aux semaines 0 et 4. À la semaine 16, les personnes qui présentaient un score IGA de 2 ou plus (n = 268) ont été répartis aléatoirement pour poursuivre leur traitement par l’ustekinumab (aux semaines 16, 28 et 40, n = 133) ou passer au guselkumab à 100 mg administré aux semaines 16, 20, 28, 36 et 44 (n = 135). Le principal critère d’évaluation était le nombre de visites entre la semaine 28 et la semaine 40 où on avait observé un score IGA de 0 ou 1 et une amélioration d’au moins 2 grades par rapport à la semaine 165.

Le nombre moyen de visites répondant à ce principal critère d’évaluation a été de 1,5 avec le guselkumab et de 0,7 avec l’ustekinumab (p < 0,001)5. Comme le montre la Figure 2, les proportions de patients ayant atteint ce critère d’évaluation aux semaines 28 et 52 ont été significativement plus élevées dans le groupe passant au guselkumab que dans le groupe poursuivant le traitement par l’usékinumab (p < 0,001 pour ces deux points d’évaluation dans le temps). À la semaine 52, 36 % des patients traités par le guselkumab avaient atteint le critère d’évaluation, par rapport à 17,3 % des patients ayant poursuivi le traitement par l’ustekinumab5.

Une réponse PASI 90 a été obtenue chez 48,1 % et 51,1 % des patients recevant le guselkumab aux semaines 28 et 52, p/r à 22,6 % et 24,1 % des patients ayant poursuivi le traitement par l’ustekinumab. Le passage au guselkumab a été bien toléré dans cette étude5. Le profil d’innocuité du guselkumab a également été favorable et semblable à celui de l’ustekinumab. Par exemple, en ce qui concerne les effets indésirables cardiovasculaires majeurs, deux événements ont été rapportés chez les patients passés au guselkumab (1,5 %), par rapport à un événement chez ceux ayant poursuivi le traitement par l’ustekinumab (0,8 %)5.

En ce qui concerne les RRP, la gravité des symptômes et des signes observables était évaluée au moyen du carnet journalier PSSD. La qualité de vie liée à la santé a été évaluée au moyen de l’indice dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index)12. Les proportions de patients ayant signalé un score de symptômes de 0 à l’indice PSSD à la semaine 52 ont été de 20,3 % dans le groupe guselkumab et de 9,5 % dans le groupe ustekinumab (p = 0,017)12. En ce qui concerne l’évaluation des signes à l’indice PSSD, 9,0 % des patients du groupe guselkumab ont rapporté un score de 0, par rapport à 3,1 % dans le groupe ustekinumab (p = 0,045). Le guselkumab s’est également révélé supérieur pour ce qui est de l’indice DLQI à la semaine 52; 38,8 % des patients passés au guselkumab ont présenté un score DLQI de 0 ou 1, par rapport à 19,0 % des patients ayant poursuivi le traitement par l’ustekinumab12.

Le guselkumab a également été évalué dans le traitement d’autres variantes du psoriasis. Une étude ouverte de phase III à groupe unique menée au Japon et dont les résultats ont été présentés à la réunion 2017 de l’AAD a démontré que sept des neuf patients atteints de psoriasis pustuleux généralisé (PPG) et 10 des 11 patients atteints de psoriasis érythrodermique ont répondu avec succès au traitement par le guselkumab (« très nette amélioration », « nette amélioration » ou « amélioration minimale ») selon l’échelle d’impression clinique globale CGI (Clinical Global Impression)13.

Enfin, le guselkumab a également été évalué chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique (RP) évolutif et de psoriasis en plaques touchant au moins 3 % de la surface corporelle dans une étude de phase II14, au cours de laquelle les 24 premières semaines étaient contrôlées par placebo. Les résultats, présentés à la réunion 2017 de l’AAD, ont démontré que le guselkumab était supérieur au placebo à l’égard du principal critère d’évaluation consistant en l’obtention d’une amélioration de 20 % de la réponse selon les critères de l’American College of Rheumatology (ACR20) à la semaine 24 (58,0 % p/r à 18,4 %, p < 0001; Figure 3)14.

TILDRAKIZUMAB. Les données d’études évaluant un autre agent anti-IL-23, le tildrakizumab, ont également été présentées à la réunion 2017 de l’AAD. Les résultats des essais pivots reSURFACE-1 et -2 (données sur l’efficacité et l’innocuité à la semaine 28) avaient déjà été présentés à la réunion annuelle de 2016 de l’EADV15. Lors de la réunion 2017 de l’AAD, les chercheurs ont présenté une analyse de l’étude reSURFACE-2 portant sur le sous-groupe de patients n’ayant pas répondu à l’agent témoin actif, l’étanercept, au cours des 28 premières semaines de l’étude16. Parmi les 313 patients répartis aléatoirement au groupe étanercept initial, 120 n’avaient pas atteint une réponse PASI 75 à la semaine 28. Parmi ces patients, une proportion substantielle ont répondu au tildrakizumab dans les 36 semaines suivant le passage à cet agent (Figure 4)16.

Enfin, les chercheurs ont démontré que chez les patients des études reSURFACE-1 et -2, plus de la moitié des patients répartis aléatoirement par la suite pour cesser leur traitement ont connu une rechute (diminution de la réponse PASI maximale de 50 %). La plupart de ces patients (environ 85 %) ont été en mesure de recouvrer une réponse PASI 75 après la reprise du traitement par le tildrakizumab17. Parmi les patients qui ont poursuivi le traitement par le tildrakizumab après la semaine 28, 89 % à 94 % ont maintenu une réponse PASI 75, selon la dose.

RISANKIZUMAB. Bien qu’aucune nouvelle recherche sur le risankizumab n’ait été présentée à la réunion 2017 de l’AAD, cet agent a été mentionné dans plusieurs présentations. Le risankizumab a précédemment été associé à des résultats favorables par rapport à l’ustekinumab dans une étude comparative directe de phase II18 et fait actuellement l’objet d’études de phase III.

Nouvelles recherches sur les agents anti-IL-17

IXEKIZUMAB. Bien que l’ixékizumab ait déjà été approuvé au Canada sur la base de son programme d’essais cliniques, des données supplémentaires continuent de s’accumuler sur cet agent.

Les données les plus notables ayant été présentées à la réunion 2017 de l’AAD au sujet de cet agent ont été les résultats de l’étude IXORA-S à 24 semaines, comparant l’ixékizumab à l’ustekinumab chez 302 patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère19. L’ixékizumab était administré à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0, suivie d’une dose de 80 mg toutes les deux semaines jusqu’à la semaine 12, puis toutes les quatre semaines par la suite (n = 136). L’ustekinumab était administré (dose de 45 mg ou 90 mg selon le poids) aux semaines 0, 4 et 16.

Comme le montre la Figure 5, les taux de réponse PASI étaient significativement plus élevés avec l’ixékizumab qu’avec l’ustekinumab à la semaine 24 (chaque comparaison, p < 0,001)19. La proportion de patients ayant obtenu un score DLQI de 0 ou 1 était également significativement plus élevée avec l’ixékizumab (66,2 % p/r à 53,0 %, p < 0,05). Aucune différence significative dans les taux globaux d’effets indésirables n’a été observée entre les groupes. Cette étude, toujours en cours, se poursuivra jusqu’à la semaine 64 de suivi.

Les autres recherches sur l’ixékizumab présentées à la réunion 2017 de l’AAD comprenaient les analyses regroupées des essais pivots UNCOVER-1, -2 et -3, démontrant l’efficacité supérieure de l’ixékizumab p/r à l’étanercept et au placebo sur différentes régions du corps (p. ex. tête, tronc, bras et jambes)20, l’efficacité constante de l’ixékizumab par rapport au placebo et à l’étanercept dans tous les sous-groupes initiaux21, ainsi que le maintien de l’efficacité jusqu’à la semaine 108 (dans l’étude UNCOVER-3)22.

Les données à long terme (quatre ans) d’une étude de prolongation ouverte de phase II (n = 120) ont également été présentées23. Dans cette analyse, les investigateurs ont noté que l’ixékizumab était associé à des améliorations soutenues du psoriasis des ongles et du cuir chevelu, de la qualité devie liée à la santé, des démangeaisons et de l’activité de la maladie23. Dans la même étude, chez les 38 patients atteints de rhumatisme psoriasique inscrits dans la phase de prolongation à long terme, des améliorations soutenues ont été notées dans les scores PASI, les scores à l’échelle d’évaluation globale statique du médecin sPGA (static Physician Global Assessment) et les douleurs liées au rhumatisme psoriasique telles que notées à l’échelle visuelle analogique24.

Plusieurs groupes ont également présenté des résultats rassurants quant à l’innocuité de l’ixékizumab, notamment : une analyse regroupée de sept essais cliniques n’ayant révélé aucune activation de la tuberculose25; une analyse des études UNCOVER indiquant un profil métabolique neutre26; une étude menée chez des volontaires en bonne santé de sexe masculin montrant que l’ixékizumab n’a aucun effet sur l’efficacité des vaccins antitétanique (Boostrix) et antipneumococcique (Pneumovax 23)27; et les données initiales sur les grossesses (n = 34) ne révélant aucune preuve d’anomalies congénitales28.

SECUKINUMAB. De multiples nouvelles données ont également été présentées sur cet agent anti-IL-17. La plupart des nouveaux renseignements provenaient des analyses de sous-groupes et des analyses a posteriori de l’étude CLEAR, un essai pivot de comparaison directe avec l’ustekinumab mené chez des patients atteints de psoriasis modéré à sévère. On a observé des bienfaits à long terme (52 semaines) sur le plan de la suppression des lésions cutanées, de la qualité de vie et des résultats rapportés par les patients29-35.

De plus, des rapports d’étude distincts ont fait état de bienfaits liés au sécukinumab dans les résultats rapportés par les patients quant au psoriasis du cuir chevelu à 12 semaines36; des bienfaits à long terme sur le psoriasis des ongles sur une période de 1,5 an (étude de phase IIIb TRANSFIGURE)37; des améliorations soutenues de la qualité de vie sur une période de trois ans (étude de prolongation SCULPTURE)38; ainsi que des bienfaits à long terme (1,5 an) dans les résultats rapportés par les patients quant au psoriasis palmoplantaire (étude GESTURE)39.

Une analyse sur l’interruption et la reprise du traitement par le sécukinumab a également été présentée. Les patients qui avaient initialement obtenu une réponse PASI 75 sur une période de 52 semaines dans le cadre des études ERASURE et FIXTURE et qui avaient choisi d’intégrer l’étude de prolongation étaient répartis aléatoirement pour continuer avec la même dose du sécukinumab toutes les quatre semaines ou passer au placebo40. Parmi les 181 patients qui sont passés au placebo, 136 ont présenté une rechute (perte de plus de 50 % du gain maximal à l’indice PASI p/r au départ dans les études principales). Le délai médian avant la rechute était de 28 semaines. La reprise du traitement par le sécukinumab a permis à 93,8 % des patients ayant présenté une rechute de recouvrer une réponse PASI 7540.

La réunion de l’AAD a également comporté plusieurs présentations de données de registre/résultats en situation réelle sur le sécukinumab41-45, notamment deux études canadiennes qui ont conclu que l’efficacité en situation réelle et les résultats liés à la qualité de vie observés correspondaient à l’expérience dans les essais cliniques avec cet agent41,42. L’analyse du registre CORRONA portant sur des personnes atteintes de psoriasis (n = 1 529 en date du 31 mai 2016) a démontré que les patients recevant le sécukinumab présentaient des caractéristiques indicatives d’une maladie plus grave que les patients prenant d’autres médicaments (ustekinumab, étanercept, adalimumab ou agents non biologiques) dans ce registre43,44.

BRODALUMAB. Cet agent anti-IL-17 a récemment été approuvé aux États-Unis et fait actuellement l’objet d’un examen réglementaire au Canada. Les essais pivots sur l’utilisation de cet agent dans le traitement du psoriasis (AMAGINE-1, -2 et -3) ont déjà été présentés et publiés44-46. Fait notable, les renseignements thérapeutiques du produit aux États-Unis comprennent un encadré noir de mise en garde avertissant du risque potentiellement accru d’idées et de comportements suicidaires (ICS)47.

Lors de la réunion 2017 de l’AAD, plusieurs analyses de suivi du programme d’essais cliniques AMAGINE ont été présentées, révélant notamment des atténuations du psoriasis du cuir chevelu et des ongles48,49, un début d’action rapide, une démarcation par rapport à l’ustekinumab dès la semaine 150,51, ainsi qu’une efficacité semblable pour le brodalumab peu importe si un agent biologique a été administré antérieurement ou non52.

Fait important, les chercheurs ont examiné le lien potentiel entre le brodalumab et les ICS, au moyen des données des essais AMAGINE-1, -2 et -353. Ils ont indiqué que les scores d’anxiété et de dépression montraient une amélioration par rapport au départ chez les patients recevant le brodalumab, et que les taux d’ICS sur 52 semaines étaient semblables pour le brodalumab et le comparateur actif, l’ustekinumab. Ils ont conclu que les données contrôlées ne laissent entrevoir aucun lien de causalité entre le traitement par le brodalumab et les ICS53. Une analyse séparée a également conclu en l’absence de risque cardiovasculaire accru avec le traitement par le brodalumab54.

Nouvelles recherches sur les agents anti-TNF

Alors que la plupart des programmes d’essais cliniques sur les agents anti-TNF originaux sont terminés, les premiers résultats de deux études de phase III sur le certolizumab pégol (CZP) dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère ont été présentés à la réunion 2017 de l’AAD55. Cet agent, actuellement approuvé au Canada contre le rhumatisme psoriasique, mais pas contre le psoriasis en plaques, a été évalué dans le cadre de deux études de phase III de conception identique, CIMPASI-1 et CIMPASI-2. Dans les deux études, un total de 461 patients ont été répartis aléatoirement pour recevoir soit le placebo, soit le CZP à 200 mg, soit le CZP à 400 mg toutes les deux semaines. Les principaux critères d’évaluation étaient les taux de réponse PASI 75 et de score PGA 0/1 à la semaine 16. Le CZP a été associé à des taux de réponse PASI 75 et de score PGA 0/1 qui étaient supérieurs à ceux du groupe placebo dans l’analyse réalisée à la semaine 16. Les taux de réponse PASI 75 avec le placebo ont été de 6,5 % et 11,6 % dans les études CIMPASI-1 et -2, respectivement, tandis que ceux associés au CZP à 200 mg ont été de 66,5 % et 81,4 %, et ceux associés au CZP à 400 mg, de 75,8 % et 82,6 % (toutes les comparaisons avec le placebo, p < 0,0001)56. Des scores PGA 0/1 ont été obtenus chez 4,2 % et 2,0 % des sujets recevant le placebo dans les études CIMPASI-1 et -2, respectivement, tandis que ces taux ont été de 47,0 % et 66,8 % avec le CZP à 200 mg et de 57,9 % et 71,6 % avec le CZP à 400 mg. On n’a signalé aucun nouveau problème de tolérabilité ou d’innocuité avec le CZP au cours de ces études.

INHIBITEURS DU TNF ET INFLAMMATION VASCULAIRE. Une étude canadienne présentée par le Dr Robert Bissonnette à la réunion 2017 de l’AAD a comparé les effets du traitement par l’inhibiteur du TNF adalimumab sur l’inflammation vasculaire, par rapport à un placebo, chez 107 patients atteints de psoriasis modéré à sévère56. Au moyen de techniques de balayage par tomographie par émission de positrons (TEP) au 18F-fluodésoxy-glucose (FDG) précédemment validées, les chercheurs n’ont découvert aucune différence sur le plan de l’inflammationvasculaire après 16 semaines entre les patients traités par l’adalimumab et ceux recevant le placebo. En fait, une légère augmentation de l’inflammation de la carotide a été observée avec l’adalimumab, par rapport au placebo, à la semaine 52.

Ces observations ont été corroborées par d’autres chercheurs lors de la réunion 2017 de l’AAD. Au cours d’une séance plénière, le Dr Joel Gelfand a présenté quelques-unes des données clés de l’étude VIP (Vascular Inflammation in Psoriasis)57. Cette étude à double insu et contrôlée par placebo visait à évaluer l’effet de l’adalimumab, de la photothérapie ou du placebo18 sur les paramètres d’inflammation vasculaire à la TEP au FDG chez 96 patients atteints de psoriasis modéré à sévère. Comme l’illustre la Figure 6, la variation globale de l’inflammation aortique totale à la semaine 12 associée à l’adalimumab et celle associée au placebo ne sont pas significativement différentes, contrairement à la photothérapie p/r au placebo (différence significative)56

Même si les résultats de ces deux études sont négatifs, on peut imaginer que si les études avaient porté sur des formes plus graves de psoriasis et/ou avaient été de plus longue durée, des bienfaits liés aux inhibiteurs du TNF auraient peut-être été observés57.

PRODUITS BIOLOGIQUES ULTÉRIEURS. Des produits biologiques ultérieurs à des agents dont le brevet a expiré ou est sur le point d’expirer ont fait leur apparition au cours des dernières années. Lors de la réunion 2017 de l’AAD, deux essais cliniques ont été présentés et ont révélé que les produits biologiques ultérieurs étaient associés à une efficacité non inférieure chez les patients atteints de psoriasis. Le CHS-0214, un produit biologique ultérieur à l’étanercept, s’est révélé équivalent au produit original à l’égard du principal critère d’évaluation, soit la réponse PASI 75 à la semaine 12 (ainsi que par rapport à plusieurs autres critères d’évaluation de l’efficacité aux semaines 12 et 48 [n = 521])58, tandis que le GP2017, un produit biologique ultérieur à l’adalimumab, s’est révélé équivalent au produit original à l’égard de la réponse PASI 75 à la semaine 16, ainsi que par rapport à plusieurs autres évaluations de l’efficacité au cours de l’étude de 17 semaines (n = 465)59.



BRÈVE RÉCAPITULATION DES PRINCIPAUX THÈMES
Discussion par les Drs Alain Brassard, Richard Langley et Yves Poulin

Certains thèmes clés sont ressortis des nombreux symposiums consacrés au psoriasis lors de la réunion 2017 de l’AAD.

PSORIASIS ET MALADIE CARDIOVASCULAIRE. En ce qui concerne la morbidité cardiovasculaire (CV) chez les patients atteints de psoriasis, le message qui est souvent revenu veut que les patients atteints de psoriasis présentent un risque élevé de maladie CV. Si les données montrent que le risque le plus élevé concerne les patients atteints de psoriasis grave, il s’avère que même les patients présentant un cas plus léger sont exposés à un risque accru par rapport à la population générale. La prise en compte de cette élévation du risque dans les calculateurs du risque CV (p. ex. scores du risque de Framingham) fait actuellement l’objet d’études. L’effet des traitements contre le psoriasis sur le risque CV est également débattu et il n’existe aucun consensus clair à ce sujet; en effet, certaines hypothèses ont récemment été remises en cause après la publication de nouvelles données (p. ex. bienfait proposé des inhibiteurs du TNF sur le risque CV remis en question à la suite des résultats mentionnés ci-dessus en lien avec l’inflammation vasculaire).

PRODUITS BIOLOGIQUES ULTÉRIEURS. L’apparition constante de nouveaux produits biologiques ultérieurs aux traitements anti-TNF a été le point de mire de plusieurs présentations pendant la réunion 2017 de l’AAD. Les conférenciers ont discuté des exigences réglementaires liées à ces agents (principalement dans le contexte américain), des économies qu’ils pourraient entraîner, ainsi que de l’accès en théorie plus facile aux médicaments biologiques. Ils ont en outre abordé certaines des préoccupations soulevées au cours du débat sur les produits biologiques ultérieurs aux É.-U., notamment la crainte que plusieurs produits biologiques ultérieurs à un même agent biologique original se révèlent équivalents à celui-ci, mais pas entre eux, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les résultats observés chez les patients lors du passage entre l’un et l’autre de ces agents.

QUEL PRODUIT BIOLOGIQUE FAUT-IL UTILISER EN PREMIER? Tandis que les agents anti-TNF sont utilisés avec succès depuis plus d’une décennie dans le traitement du psoriasis, l’efficacité accrue des nouveaux composés (anti-IL-23 et anti-IL-17) a amené les cliniciens à discuter du bien-fondé de l’utilisation d’un type d’agent de préférence à un autre comme produit biologique de première intention. En effet, cette question a fait l’objet d’un débat entre les Drs Richard Langley et Kenneth Gordon au cours de la réunion 2017 de l’AAD, le Dr Langley prenant le parti des nouveaux agents60.

Les principaux points en faveur des agents anti-TNF sont qu’ils présentent une excellente efficacité, entraînent des effets positifs sur les principales affections concomitantes (p. ex. le rhumatisme psoriasique et les maladies inflammatoires de l’intestin) et sont associés à un profil d’innocuité bien établi, des millions de patients ayant déjà été traités par ces agents.

Un des points forts des nouveaux agents est leur efficacité inégalée sur le plan de la suppression des lésions cutanées (réponses PASI 90 attendues chez plus de 80 % des patients traités par ces agents et suppression complète possible chez une minorité non négligeable de patients). Les recherches réalisées à ce jour tendent également à indiquer que ces agents présentent un profil d’innocuité semblable à celui des agents anti-TNF, aucun problème majeur d’innocuité n’ayant été observé (à l’exception de l’inquiétude quant aux ICS liées au brodalumab).

Quel que soit le traitement choisi, la recherche et l’expérience clinique accumulées sur les produits biologiques dans le traitement du psoriasis, largement renforcées par les travaux présentés à la réunion 2017 de l’AAD, fournissent aux cliniciens comme aux patients une panoplie d’options sûres, efficaces et fondées sur des données probantes pour le traitement du psoriasis modéré à sévère.

Références

1. Comité canadien des lignes directrices sur le psoriasis. Lignes directrices canadiennes pour la prise en charge du psoriasis en plaques, juin 2009. http://www.dermatology.ca/fr/ressources-medias/lignes-directrices/.

2. Santé Canada. Base de données des avis de conformité en ligne. https://healthproducts. canada.ca/noc-ac/switchlocale.do?lang=fr&url=t.search.recherche; consulté en mars 2017.

3. Blauvelt A et al. Level of efficacy and safety of guselkumab, an anti-interleukin-23 monoclonal antibody, compared with adalimumab for the continuous treatment of moderate-to-severe psoriasis in the phase 3 VOYAGE 1 trial. Présenté lors du congrès 2016 de l’EADV; présentation no D3T01.1D.

4. Reich K, Armstrong AW, Foley P et al. Efficacy and safety of guselkumab compared with adalimumab for the treatment of moderate to severe psoriasis: results from the phase 3, double-blind, placebo- and active comparator-controlled VOYAGE-2 trial. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4749.

5. Langley RG, Tsai T-F, Flavin S et al. Efficacy of switching from ustekinumab to guselkumab in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis: results from the NAVIGATE Study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4749.

6. Blauvelt A, Papp KA, Griffiths CE et al. Efficacy and safety of guselkumab, an anti-interleukin-23 monoclonal antibody, compared with adalimumab for the continuous treatment of patients with moderate to severe psoriasis: Results from the phase III, double-blinded, placebo- and active comparator-controlled VOYAGE-1 trial. J Am Acad Dermatol 2017; 76(3):405-17.

7. Reich K, Armstrong AW, Foley P et al. Efficacy and safety of guselkumab, an antiinterleukin- 23 monoclonal antibody, compared with adalimumab for the treatment of patients with moderate to severe psoriasis with randomized withdrawal and retreatment: Results from the phase III, double-blind, placebo- and active comparator- controlled VOYAGE-2 trial. J Am Acad Dermatol 2017; 76(3):418-31.

8. Blauvelt A, Reich K, Papp K et al. Consistency of response across subgroups of patients with psoriasis treated with guselkumab: results from the VOYAGE-1 and -2 Trials. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4895.

9. Blauvelt A, Papp K, Griffiths CE et al. Efficacy of guselkumab within specific body regions in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis: results from the phase 3 VOYAGE-1 Study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4768.

10. Reich K, Armstrong AW, Foley P et al. Efficacy of guselkumab in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis with involvement of the scalp, nails, hands, and feet: results from the phase 3 VOYAGE-2 Study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4827.

11. Blauvelt A, Papp K, Griffiths CE et al. Patient-reported symptoms and signs in patients with moderate-severe plaque psoriasis treated with guselkumab or adalimumab: results from VOYAGE-1, a phase III clinical trial. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4766.

12. Langley RG, Tsai T-F, Han C et al. Guselkumab therapy improves patient-reported signs, symptoms and health-related quality of life of patients with moderatesevere psoriasis with inadequate response to stekinumab: results from phase III NAVIGATE Study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P917.

13. Morishima H, Goto R, Zheng R et al. Phase 3 study of guselkumab, a human mAb directed against the p19 subunit of IL23, in Japanese subjects with generalized pustular psoriasis and erythrodermic psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4526.

14. Gottlieb A, Deodhar A, Boehncke W-H et al. Efficacy and safety of guselkumab, an anti-IL23 monoclonal antibody, in patients with active psoriatic arthritis: a phase 2a, randomized, double-blind, placebo-controlled study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4454.

15. Reich K, Papp K, Blauvelt A et al. Tildrakizumab, a selective IL-23p19 antibody, in the treatment of chronic plaque psoriasis: results from two randomized, controlled, phase 3 trials (reSURFACE 1 and reSURFACE 2). Présenté lors du congrès 2016 de l’EADV; présentation no D3T01.1l.

16. Reich K, Papp K, Blauvelt A et al. Tildrakizumab, a selective anti-IL-23 monoclonal antibody, is effective in subjects with chronic plaque psoriasis who do not adequately respond to etanercept. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P5252.

17. Papp K; Kimball AB; Tyring S et al. Maintenance of treatment response in chronic plaque psoriasis patients continuing treatment or discontinuing treatment with tildrakizumab in a 64-week, randomized controlled, phase 3 trial. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4855.

18. Papp K et al. Onset and duration of clinical response following treatment with a selective IL-23p19 inhibitor (BI 655066) compared with ustekinumab in patients with moderate-to-severe chronic plaque psoriasis. Présenté lors du congrès 2015 de l’EADV; résumé no FC03.06.

19. Reich K, Lacour JP, Dutronc Y et al. Efficacy and safety of ixekizumab compared to ustekinumab after 24 weeks of treatment in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis: Results from IXORA-S, a randomized head-to-head trial. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; présentation no 5078.

20. Blauvelt A, Muram T, See K et al. Clearing of psoriasis within different body regions following 12 weeks of treatment with ixekizumab. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4551.

21. Pariser D, Heffernan M, Dennehy EB et al. The effects of age, gender, weight, age at onset, psoriasis severity, nail involvement, and presence of psoriatic arthritis at baseline on the efficacy of ixekizumab in patients with moderate-to-severe psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4622.

22. Blauvelt A, Gooderham M, Iversen L et al. Efficacy and safety of ixekizumab for the treatment of moderate-to-severe plaque psoriasis: results through 108 weeks of a randomized, phase III clinical trial (UNCOVER-3). Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4376.

23. Kimball AB, Zachariae C, Burge R et al. The effect of ixekizumab on scalp and nail psoriasis and health outcome measures over four years of open-label treatment in a phase 2 study in chronic plaque psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4530.

24. Lebwohl M, Adams D, McKean-Matthews M et al. Ixekizumab efficacy in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis and co-morbid psoriatic arthritis: four year results from a phase 2 study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4629.

25. Romiti R, Valenzuela F, Chouela EN et al. Ixekizumab treatment shows no evidence for reactivation of previous or latent tuberculosis infection in patients with psoriasis: an integrated analysis of 7 clinical trials. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4550.

26. Wu JJ, Egeberg A, Solomon JA et al Ixekizumab treatment shows a neutral impact on the glucose and lipid profile of patients with moderate-to-severe psoriasis: results from UNCOVER-1, -2, and -3. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4662.

27. Gomez EV, Bishop JL, Jackson K et al. Treatment with ixekizumab does not interfere with the efficacy of tetanus and pneumococcal vaccines in healthy subjects. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P5105.

28. Feldman SR, Pangallo B, Xu W et al. Ixekizumab and pregnancy outcome. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no P4532.

29. Strober B, Jazayeri S, Thaçi D et al. Secukinumab provides faster and more sustained 52-week complete relief from psoriasis-related pain, itching, and scaling than ustekinumab in subjects with moderate to severe plaque psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4449.

30. Secukinumab Provides greater 52-Week improvements in patient-reported outcomes than ustekinumab in patients with moderate to severe psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4797.

31. Vender R, Leonardi C, Puig L et al. Secukinumab provides greater cumulative 52-week skin clearance and quality of life benefit in patients with moderate to severe plaque psoriasis than ustekinumab: an area-under-the-curve analysis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4798.

32. Blauvelt A, Mehlis S, Vanaclocha F et al. Secukinumab provides greater 52-week sustained relief from dermatology-related quality of life impact on clothing choice and sexual function than ustekinumab. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4799.

33. Gottlieb AB, Pariser D, Tsai T-F et al. Secukinumab provides greater 52-week sustained relief in dermatology-specific quality of life impact than ustekinumab. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4800.

34. Puig L, Griffiths CE, Gilloteau I et al. Secukinumab provides greater improvement in quality of life, work productivity, and daily activity than ustekinumab in patients with moderate-to-severe psoriasis: a structural equation modeling approach using the CLEAR Study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5447.

35. Gottlieb AB, Lebwohl M, Gilloteau I et al. Secukinumab provides greater skin clearance and improvement in skin-related quality of life than ustekinumab for biologic- naïve patients with psoriasis: results from the CLEAR 52-week study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5458.

36. Feldman S, Green L, Kimball AB et al. Secukinumab improves scalp pain, itching, scaling, and quality of life in patients with moderate to severe scalp psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4905.

37. Reich K, Arenberger P, Mrowietz U et al. Secukinumab shows high and sustained efficacy in nail psoriasis: 1.5 year results from the TRANSFIGURE study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5501.

38. Bissonnette R, Luger T, Thaçi D et al. Secukinumab provides sustained improvements in dermatology-specific quality of life in moderate to severe psoriasis patients through 3 years of treatment: results from the SCULPTURE extension study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4223.

39. Gottlieb AB, Sullivan J, Kubanov A et al. Secukinumab shows significant improvement in patient-reported outcomes in difficult-to-treat palmoplantar psoriasis: 1.5 year data from the GESTURE study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5232.

40. Blauvelt A, Reich K, Warren RB et al. Secukinumab retreatment shows rapid recapture of treatment response: an analysis of a phase 3 extension trial in psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4879.

41. Georgakopoulos JR, Ighani A, Yeung J. Efficacy and safety of secukinumab (IL-17A inhibitor) in treating moderate to severe plaque psoriasis in two real-world academic dermatology clinics: a Canadian multicenter retrospective study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4443.

42. Vender R, Yanofski H, Boucher A et al. Early real-world effectiveness of secukinumab in the treatment of psoriasis in Canada: retrospective analysis of patient support program data. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5756.

43. Gottlieb AB, Strober B, Armstrong AW et al. Secukinumab in psoriasis patients with concurrent psoriatic arthritis: patient-reported outcomes in the corrona psoriasis registry. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4432.

44. Gottlieb AB, Strober B, Armstrong AW et al. Secukinumab in psoriasis patients with concurrent psoriatic arthritis: demographics and disease characteristics in the Corrona Psoriasis Registry. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4511.

45. Lebwohl M, Strober B, Menter A et al. Phase 3 studies comparing brodalumab with ustekinumab in psoriasis. N Engl J Med 2015; 373(14):1318-28.

46. Papp KA, Reich K, Paul C et al. A prospective phase III, randomized, double-blind, placebo-controlled study of brodalumab in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis. Br J Dermatol 2016; 175(2):273-86.

47. Renseignements thérapeutiques sur SILIQMC (brodalumab) (États-Unis); révisés en février 2017.

48. Yamauchi P, Papp KA, Hsu S et al. Improvement in scalp psoriasis with brodalumab in a randomized placebo-controlled phase 3 study (AMAGINE-1). Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5247.

49. Lebwohl MG, Green L, Hsu S et al. Improvement in nail psoriasis with brodalumab in phase 3 trials. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5296.

50. Papp KA, Lebwohl MG, Bhatt V et al. Rapid onset of efficacy in patients with psoriasis treated with brodalumab versus ustekinumab: A pooled analysis of data from two phase 3 randomized clinical trials (AMAGINE-2 and AMAGINE-3). Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5138.

51. Blauvelt A, Lebwohl MG, Green LJ et al. Median time to treatment response in patients with moderate-to-severe plaque psoriasis treated with brodalumab 210 mg or ustekinumab: A pooled analysis of data from two phase 3 randomized clinical trials (AMAGINE-2 and AMAGINE-3). Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5092.

52. Papp KA, Lebwohl MG, Krueger JG et al. Impact of previous biologic use and failure on efficacy of brodalumab and ustekinumab: A pooled analysis of data from two phase 3 randomized clinical trials in moderate-to-severe plaque psoriasis (AMAGINE- 2 and AMAGINE-3). Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4978.

53. Lebwohl M, Papp KA, Wu JJ et al. Psychiatric adverse events in brodalumab psoriasis studies. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4908.

54. Strober B, Eichenfield LF, Armstrong A et al Overview of adverse cardiovascular events in the brodalumab psoriasis studies. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 4758.

55. Gottlieb AB, Blauvelt A, Leonardi C et al. Certolizumab pegol treatment for chronic plaque psoriasis: 16-week primary results from two phase 3, multicenter, randomized, placebo-controlled studies. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; présentation no 5077.

56. Bissonnette R, Harel F, Krueger JG et al. TNF-a antagonist and vascular Inflammation in patients with psoriasis vulgaris: a randomized placebo-controlled study. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; présentation no 5076.

57. Gelfand J. Getting to the heart (and other comorbidities) of psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; conférence plénière.

58. Leonardi C, Kelleher C, Tang H et al. Evaluation of CHS-0214 as a proposed biosimilar to etanercept for the treatment of chronic plaque psoriasis: one-year results from a randomized, double-blind global trial. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5158.

59. Blauvelt A, Fowler JF, Schuck E et al. A randomized, double-blind, multicenter study to compare the efficacy, safety, and immunogenicity of a proposed adalimumab biosimilar (GP2017) with originator adalimumab in patients with moderate- to-severe chronic plaque psoriasis. Présenté lors du congrès 2017 de l’AAD; affiche no 5224.

60. Langley R & Gordon K. Which biologic to start first: an IL-17/IL-23 or aTNF blocker. A debate at AAD 2017.

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